vendredi 14 avril 2017

LA NUIT DES CANNIBALES de Gabriel Katz





Éditions Pygmalion
375 pages
19,90 euros


4ème de couv :


« Le réveil, déjà... Il est sept heures. Bizarre, j'aurais juré l'avoir réglé sur huit. Sous ma main, la table de nuit est plus basse que d'habitude. La radio gueule un truc qui ressemble à Madonna, ou Lady Gaga bref, ce n'est pas France Info. Je me lève dans le noir et me demande d'où vient cette infâme odeur de pieds. Je n'ai jamais senti des pieds de ma vie, et même si j'ai assez bu pour me réveiller dans un lit qui n'est pas le mien, ça n'a jamais fait puer personne. L'interrupteur, enfin, me tombe sous les doigts. J'allume.
Je regarde mon bras... qui n'est pas mon bras. Mon nez me paraît pointu, mes pommettes aussi. Putain, je ne suis pas moi. »
Lorsque Maxime de Retz, homme d'affaires de 43 ans, se réveille dans le corps d'un ado, la situation est pour le moins embarrassante. Mais, quand on essaie de l'assassiner, là, tout part carrément en vrille.



L'avis de Dup :

Relisez donc le résumé, ce "Putain, je ne suis pas moi." donne le ton du nouveau roman de Gabriel Katz... Par déduction, par tâtonnement, Maxime va comprendre qu'il n'est plus Maxime mais Aubert et qu'il n'a que 15 ans. Et en plus de puer des pieds, cela va être re le lycée, re le Bac : un cauchemar !

Très vite il va se rendre compte que son "petit frère" semble aussi paumé que lui. Ouf, il n'est pas tout seul embarqué dans ce délire. Si lui est passé de 43 à 15, José lui est passé de 30-35 ans, on ne sait pas précisément ou je ne m'en souviens plus, à 12 et doit répondre au prénom de Quentin. Maxime repérera aussi dans sa classe un autre gars, David qui semble dans la même galère. Ils vont tâcher de donner le change en attendant de comprendre.

Mais au lieu de s'éclaircir, les éléments vont se précipiter. Une personne qui tente de les aider, qui semble savoir ce qui leur arrive se fait abattre froidement. Puis c'est eux qui deviennent une cible. Alors il n'est plus temps de jouer aux lycéens modèles, il faut fuir et essayer de résoudre ce mystère.

Quand les explications arrivent (et non, je ne vous les donnerai pas, et puis quoi encore !), on se dit bon ok, le Gabriel Katz il veut jouer dans la catégorie fantastique cette fois. J'avais pourtant entendu parler de thriller... Mais finalement il va y avoir tellement d'action, de bastons et de canardages que oui, on peut également le considérer comme un thriller.

Un thriller fantastique alors, et là moi je pense directement à Sire Cédric. Et bien non, rien à voir. Autant ce dernier amène ses éléments fantastiques de façon presque scientifique qu'on y croit, autant Gabriel Katz nous balance la donne et fonce dedans. Alors au lecteur de se l'approprier ou non, ça passe ou ça casse. Personnellement, il pourrait m'écrire une liste de course que j'adorerai, alors... Rien que pour traquer l'humour on tourne les pages, et puis très vite on se prend au jeu, et sans s'en rendre compte on adhère à la donne ! Et puis, pourquoi pas après tout. Certains créés des zombies, Gabriel créé des cannibales. Et là je vous arrête de suite. Non, pas des cannibales comme vous l'imaginez, pas du tout. Les cannibales katziens sont... eh, non ! Muette comme une tombe je serai.

Ne vous attendez pas à un grand roman, non, ça il le réserve pour son univers de fantasy. Les personnages charismatiques, les intrigues puissantes et les mondes envoûtants c'est pour la fantasy, et c'est tant mieux. Le personnage principal Maxime et les secondaires restent néanmoins sympathiques à suivre. Et puis je dois avouer que j'ai adoré la chute !
Avec ce roman, Gabriel Katz reste ancré sur notre monde à nous, la France, qui reconnaissez le est indubitablement moins passionnant. Cependant ce roman, quelque soit la case dans laquelle vous le rangez, reste un pur divertissement. D'ailleurs je me demande même si l'auteur ne les écrit pas pour SE divertir entre deux intrigues bien trapues en Hélion, à Woltan ou en Goranie !





2 commentaires:

Regina Falange a dit…

Bouh je veux trop le lire celui là !!

Bouchon des bois a dit…

Il vient d'arriver dans ma BAL, telle la promesse d'un futur bon moment ! Il me tarde !