vendredi 31 octobre 2014

Bilan du Mois de Laurent Whale et son petit mot de la fin




Waouh, encore un mois excellent passé en compagnie de Laurent Whale. Un immense merci à lui pour sa disponibilité et sa gentillesse. Ce "Mois de" a donné naissance à 4 tomes d'interview:


et à de nombreuses chroniques dont plusieurs hors partenariat, c'est vraiment agréable. Merci à vous tous.


Olivier (pas reçu)






Violaine

Olivier (hors partenariat)


Et toujours hors partenariat, Xapur avec les pilleurs d'âme




Nous laissons la parole à Laurent pour conclure son Mois de :


Très chers tous,



Voilà, la fin du mois est arrivée et je vais devoir laisser la place au talentueux Simon.
Merci de toutes vos questions, auquelles j'espère avoir pu répondre de façon satisfaisante pour vous. J'ai sans doute parfois été trop long (mon pêché mignon) et parfois trop court (autre pêché mignon !), mais je souhaite ardemment avoir rempli ma mission.
Je salue ici l'excellente initiative de Bookenstock et de ses égéries Emma et Dup (si j'en oublie, fusillez-moi) pour ce mois dédié à un(e) auteur(e). Cela permet d'être plus exhaustif sur des sujets habituellement survolés dans une interview classique.
Vous avez été toutes et tous super pointu(e)s et je vous invite donc céans au resto de votre choix (cette phrase a été écrite un 1er avril, cela va de soi).
Ici les studios, à vous Simon Sanahujas ;-)



Merci encore, et plein de bises !

Laurent.



mercredi 29 octobre 2014

Les sorties d'Octobre 2014 chez Gulf Stream éditeur






CIEL 1.0 : L'Hiver des Machines, de Johan Heliot. Le premier tome d'une tétralogie dystopique où domine une intelligence artificielle.
Pendant les premiers mois de son existence, l’intelligence artificielle s’acquitta parfaitement de sa tâche, obéissante, servile. Dans le même temps, elle observait, analysait, tirait des conclusions. Ordinateurs et téléphones portables lui ouvraient des yeux et des oreilles aux quatre coins du monde. Elle finit par hiérarchiser de nouvelles priorités. Puis elle passa à l’action. Ceci est son histoire et celle des hommes et des femmes qui ont connu l’hiver des machines.
Vous pourrez trouver des extraits ici.






Les bêtes tueuses, venimeuses, dangereuses, de Jean-Baptiste de Panafieu, illustré par Lucie Rioland et Benjamin Lefort. Un livre qui fait tomber les a priori sur nombre de bêtes dites dangereuses.
Dès qu'elles nous approchent, nous partons en courant. Impressionnantes, effrayantes, terrifiantes, voici des bêtes qui empoisonnent, brûlent, mordent, avalent, piétinent, dévorent. Dangereuses pour les humains, on leur reproche souvent le pire. Toujours accusées... vraiment coupables ? Mais pourquoi sont-elles aussi méchantes ? Pour tous ces animaux, attaquer ou se défendre est une réaction à un besoin vital : celui de se nourrir ou de sauver sa peau. Mais lorsque l'humain s'introduit dans ce monde de bêtes, l'espèce la plus dangereuse n'est pas toujours celle que l'on croit.


Frédéric Marais dans Le goût des insectes. Il sort en librairie pile pour la semaine du goût.
De la soupe de hannetons, de la confiture de libellules de Bali, du pâté de larves de charançon du palmier, de la glace aux vers de farine... Découvre vingt bonnes idées pour composer un menu et faire comme les 2,5 milliards d’êtres humains qui mangent quotidiennement des insectes.





mardi 28 octobre 2014

Sortie de Tugdual d'Anne Plichota et Cendrine Wolf





Tugdual la nouvelle série fantastique des auteurs d'Oksa Pollock, Anne Plichota et Cendrine Wolf, sera en librairie le 23 octobre 2014.




Amour, rock’n’roll et attraction fatale…
La nouvelle série fantastique pour ados par les auteurs d’Oksa Pollock.


Serendipity, petite ville du sud des États-Unis. Tugdual, dix-huit ans, fait partie d’une famille pas tout à fait comme les autres : comme lui, Mortimer, son frère de dix-sept ans, et Zoé, sa sœur de seize ans, sont dotés de pouvoirs surnaturels qu’ils doivent dissimuler.
Mais un autre secret pèse encore plus lourdement sur leur cœur : ils exercent malgré eux une attraction irrésistible sur les autres. Et, bien pire, cette attraction est mortelle pour ceux qui la subissent.
En dépit de leur prudence, ils vont bientôt découvrir que d’autres connaissent leur secret. Derrière une apparente bienveillance, qui sont-ils ?
Alors qu’une véritable organisation se met en place autour d’eux et que leur mal continue de les ronger, ils font néanmoins leur possible pour vivre comme n’importe quels ados.
Mais quand l’amour s’en mêle, les choses se compliquent dangereusement…

Après le grand succès d’Oksa Pollock, Anne Plichota et Cendrine Wolf entament une nouvelle série aux héros romantiques, sombres et fascinants.


Découvrez un aperçu du premier volume de la série : http://goo.gl/MqGQzB
lundi 27 octobre 2014

JÉZABEL LES BAS ROUGES de Mika Mundsen




Éditions Pavillon Noir
368 pages
14 euros


4 de couv :


Paris, demain.

Nouvel appartement, nouveau look, nouvelle vie. Jézabel a échappé à son mac de manière plutôt inattendue. Mais l’a-t-elle vraiment semé ? Quand une femme, dont elle reconnaît le visage au journal trivisé, vient d’être assassinée, c’est comme si une corde se resserrait autour de son cou…

Deux meurtres. Deux femmes retrouvées sauvagement mutilées. Le commandant Pollock de la Criminelle pense, bien sûr, à un tueur en série, un détraqué sexuel, un pervers qui risque de recommencer tant qu’il n’est pas arrêté. Mais l’enquête prend une autre tournure lorsque le policier apprend avec stupéfaction que les victimes, d’anciennes prostituées, font désormais partie de la Maison…



L'avis de Dup :

Voilà un auteur qui n'a pas peur de la diversité et qui se frotte à tous les genres littéraires, et ma foi, avec beaucoup de réussite. Le précédent que j'avais lu et qui est resté bien imprégné dans ma tête était une novella basée sur une belle chanson d'Alain Souchon : Tailler la zone. Chaque début de chapitre rappelait une strophe de la chanson et ensuite Mika Mundsen déroulait son imagination. J'avais adoré cette lecture. J'ai lu également Nena, un thriller et Hérophile de Chalcédoine, un roman historique.


Ici il se tâte au genre polar, à partir d'une idée un poil capillotractée mais qui, si on en accepte la donne, est vraiment bien exploitée. Pollock, commandant de groupe au 36 Quai des Orfèvres fait son boulot, et celui-ci est de faire appliquer les lois et non de les discuter. Or cette dernière, la loi Vaquet, va lui causer de sérieux soucis. Une loi dont le vote a été plus que houleux, qui concerne la protection de la famille et de l'enfance. Elle définit, sanctionne et punit toute infidélité des couples mariés. On est bien d'accord que c'est complètement barrée comme idée, MAIS, à partir de cette base saugrenue, ce qu'en fait l'auteur est absolument génial !

Je précise quand même que l'idée de cette loi est super bien étayée, et comme d'habitude, en creusant un peu, tout ceci est basé sur la cupidité du monde politique. Lorsqu'on mélange des affaires de gros sous avec des gens ayant un pouvoir décisionnel, il ne faut pas s'étonner de certaines dérives... bref !
L'enquête se situe dans Paris et ses environs, dans un futur plus ou moins proche. On a aucun repère temporel si ce n'est l'existence de "trivision" dans chaque foyer, une télé en 3D.

Pour coincer les contrevenants, la brigade des mœurs n'a rien trouvé de mieux que d'enrôler de jeunes et belles prostituées qui venaient d'être arrachées à un réseau mafieux russe... Elles changent de propriétaire en quelque sorte, le nouveau étant simplement l'état français. Et comme cela pourrait être hautement critiquable, doux euphémisme, cette Brigade des Bas rouges est tue, masquée. Mais le pourcentage de réussite des mœurs monte en flèche, les flags sont beaucoup plus probants avec le soutien de ces demoiselles...

Sauf que, une, puis deux, sont retrouvées mortes, sauvagement assassinées, avec une mise en scène différente et soignée. La brigade des mœurs appelle la Crim à la rescousse...
Sauf que notre pauvre Pollock, marié et père de trois enfants, va tomber sous le charme indéniable d'une de ces demoiselles, Jézabel...
Et je ne vous en dirai pas plus. Juste que ce polar est captivant et qu'il m'a valu une toute petite nuit car je n'ai pas pu le lâcher. Il suit bien les codes du genre, son écriture est fluide et maîtrisée et les pages défilent toutes seules.  Les personnages principaux sont attachants, profondément humains avec leurs forces et leurs faiblesses. J'ai particulièrement apprécié Pollock et espère bien le retrouver dans d'autres aventures futures.
L'intrigue est parfaitement ciselée, les rebondissements pour le moins inattendus et la révélation finale fait l'effet d'une bombe. Voilà, vous additionnez ça, plus ça, plus ça et cela donne un excellent polar divertissant. L'idée de base étant un peu "lourde", ce ne sera pas le polar du siècle, mais c'est un livre que je vous conseille néanmoins fortement, pour son plaisir de lecture.

dimanche 26 octobre 2014

Sortie de JOHN MEURT À LA FIN chez Super 8




Éditions Super 8
350 pages
20 euros
parution octobre 2014


Le pitch :

Sans doute, il existe des gens qui ont déjà fait des trucs plus tarés qu’essayer de résumer ce bouquin. Le souci, c’est que personne ne sait ce qu’ils sont devenus.
Ça commence avec deux potes, John et Dave, deux losers fans de ciné travaillant plus ou moins dans un club vidéo. À un concert, John rencontre un type passablement déglingué, le « Jamaïcain », qui lui fait essayer une nouvelle drogue. Les effets sont radicaux. En plein « bad trip », John hallucine sévèrement. Peu rassuré, Dave le conduit à l’hôpital. À la suite de quoi la police leur fait subir un interrogatoire en règle. Il semblerait en effet que tous ceux qui ont pris ce soir-là la drogue du Jamaïcain soient morts ou se soient évaporés. Ensuite, autant vous prévenir : ça devient vraiment chelou. Un téléphone-hot-dog, une balle qui aurait dû tuer mais ne tue pas, une conférence apocalyptique sur le paranormal à Las Vegas, une télé qui vous regarde et tout un tas de rencontres que l’on aimerait qualifier autrement que de « non euclidiennes »…
« Ce n'est pas parce que je suis paranoïaque qu'ils ne sont pas tous après moi. »



L'avis de l'éditeur :

Vous êtes drogué ? cinglé ? paranoïaque ? Vous pouvez lire ce livre, mais nous déclinons par avance toute responsabilité.


OK, vous voulez savoir ce que serait Le Livre sans nom si Hunter S. Thompson l’avait cauchemardé dans la baignoire d’une chambre d’hôtel ? À quoi ressemblerait un roman écrit par Quentin Tarantino et Robert Rodriguez si ces malheureux se servaient de l’humour comme un épileptique d’une mitraillette et se défonçaient à l’acide en pensant gober des smarties ? Vous avez envie de crever de rire en essayant de tourner les pages et de devenir un genre de zombie livrophage ? Bienvenue dans le monde de John : le mec qui risque fort de mourir à la fin.
samedi 25 octobre 2014

Sortie du prochain GIÉBEL le 13 Novembre



Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!! C'est bientôt !!!

SATAN ÉTAIT UN ANGE

Karine GIÉBEL


Sortie le 13 novembre
ÉDITIONS FLEUVE NOIR



Sortie de COCAINA de Massimo Carlotto, Gianrico Carofiglio, Giancarlo De Cataldo





Fleuve Editions
Collection Thriller
Sortie le 09 octobre 2014
270 pages
12.90 euros



Une poudre cristalline, sans odeur, mais qui s’insinue partout, dans chaque strate de la société. Un or blanc qui gangrène le monde. La cocaïne : voilà le sujet choisi par trois maîtres du thriller italien, véritables stars dans leur pays, pour mettre leur talent en commun. Des cartels d’Amérique au milieu de la finance italienne, de la production à la consommation, chacun signe ici une nouvelle, et son point de vue sur une drogue dont la réalité rime le plus souvent avec corruption et perdition. Bienvenue dans l’enfer de la coke…
vendredi 24 octobre 2014

HUNGER GAMES de Suzanne Collins, lu par Kelly Marot




Audiolib
Un livre audio lu par Kelly Marot
1CD mp3
11h40

19.90 €


Les Hunger Games ont commencé.
Le vainqueur deviendra riche et célèbre.
Les autres mourront…

Dans un futur sombre, sur les ruines des États-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur. Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l’arène : survivre, à tout prix. Quand sa petite soeur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n’hésite pas une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. À seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature...



L'avis de Phooka:


Je dois être sans doute la seule sur terre à n'avoir ni lu le livre, ni vu le film. Si,si, c'est vrai !

Du coup, cette proposition de Masse critique tombait à pique. J'aime beaucoup les livres audio, je les écoute dans la voiture et ça permet de passer le temps dans les bouchons pour aller au boulot. Et celui-ci est tellement passionnant que je me prends à les espérer  ... :)

Je ne reviendrais pas sur l'histoire que tout le monde connait. Sachez seulement que le récit est incroyablement prenant, que le lecteur frissonne et verse même quelques larmes (enfin moi en tout cas ...).

Le point sur lequel je tiens à insister, c'est la "lectrice". Kelly Marot est la voix française de Katniss dans le film. Est-ce pour cela qu'elle est si crédible? Sans doute cela a joué oui, mais cette femme a un don. J'ai vraiment été subjuguée par sa voix, elle résonne encore dans ma tête même quand je suis loin de mon lecteur CD. Elle est une magicienne, elle "vit" sa lecture et nous la fait vivre. C'est proprement incroyable. Et ce n'est pas facile, car non seulement il faut faire les différentes voix dans les dialogues, exercice dans lequel elle excelle, mais il faut aussi lire le récit. Et si je trouve que c'est dur c'est parce que forcément l'écoute d'un roman est beaucoup plus long que sa lecture. Et il y a tellement de suspense que je me voyais souvent en train de tourner les pages à toute allure, incapable de résister à lire de plus en plus vite pour "savoir". Or là, aucune possibilité d'accélérer, l' "audiolecteur"? "écouteur"? (on appelle ça comment au fait, le fait d'écouter ?) doit suivre le rythme de la lecture, et si au tout début j'étais impatiente, je me suis petit à petit adaptée à cette allure. Je me suis habituée à cette lenteur (par rapport au rythme trépident du récit lui même), je me suis laissée bercé par la voix de Kelly Marot, me réjouissant à chaque fois que je devais monter en voiture.

Au moment où j'écris ces mots, je n'ai pas encore fini d'écouter le livre, mais je sais déjà que ce sera un coup de cœur, donc je n'attends pas pour rédiger ma chronique. Comme tous les jours, j'ai hâte de retourner dans ma voiture, de connaître la suite et de me laisser bercer par les mots et les émotions.

11h40 d'écoute ce n'est pas rien. J'imagine bien que le livre doit se dévorer en bien moins que ça, mais c'est une magnifique expérience que de le découvrir en audio. Un vrai régal, et je vais attendre la sortie du tome 2 chez Audiolib pour continuer cette aventure audio, c'est certain.

C'est un énorme coup de coeur !

PS: Depuis l’écriture de cette chronique, j'ai fini d'écouter ce livre et je confirme,  un énorme énorme coup de coeur !!



tous les livres sur Babelio.com
jeudi 23 octobre 2014

LES KERNS DE L'OUBLI Tome 2 de Feldrik Rivat



2 - Les Larmes du désert



Éditions HSN
410 pages
19,90 euros

4 de couv :


« Et viendra l’Étranger. L’Espoir Éternel. 

Il ouvrira ses ailes, en phénix, et sous lui refleurira le désert. 

Il redonnera à Saham le souvenir de son âge d’or perdu. »

Ainsi commande l’Ararak. La prophétie fondatrice de l’ordre des Prêtres Noirs.
Mais qui es-tu, homme ? Toi, maudit par la Terre et les Dieux ? Toi dont le passé se fait le ciment de cette humanité ? Al Gahama, sauras-tu trouver la force d’ébranler la forteresse millénaire du mensonge, afin que jaillisse enfin… la Vérité ?

Hauts les fers ! Par ces pages, l’annonce en est faite, l’aventure des Kerns continue !



L'avis de Dup :

Comme pour le premier tome, il m'aura fallu laisser mijoter celui-ci dans ma PAL un bon moment avant de me décider de l'en extirper. Et comme pour le premier tome, je me traite de tous les noms d'oiseaux une fois lu. Pourquoi laisser dormir un roman si plaisant, c'est absurde vraiment. Bon, il faut avouer également que j'avais une légère appréhension malgré tout ; [spoil[ la fin cataclysmique du premier volume me restant en travers de la gorge. Almenarc'h la belle, la mirifique comme dirait Cataxak, la somptueuse cité si bien décrite et qui m'a fait réver, explosée, disparue, rayée de la carte en l'espace d'un petit chapitre ! Et avec elle, tous ces personnages délicieux qui ne sont plus, rhaaa ! ]]

On va suivre d'un côté Erkan, qui se réveille après la catastrophe, un peu désorienté et qui va aller de découvertes en découvertes. Et de l'autre Cataxak, l'horrible, qui fuit après avoir réinvesti sa dépouille terrestre. On va donc passer d'un roman chorale exceptionnel à un récit se limitant essentiellement à deux narrateurs et c'est ma seule déception. Parce qu'à côté de ça, le récit que l'on va découvrir est passionnant. On va assister à un véritable bras de fer entre ces deux personnages, chacun voulant comprendre et/ou appliquer le dessein de son dieu.

Erkan va être recherché puis conduit en terre de Saham, car il serait Al Gahama. Il sera accompagné par sa femme et son fils, femme qu'il a rencontré pendant sa période amnésique et dont il ne se souvient absolument pas. Il va donc être proclamé roi de ce peuple dont il ne connait ni le langage, ni les coutumes. De plus, cette zone du monde semble dépourvue de Shå, ce flux d'énergie pure que contient chaque chose et dont il a besoin pour façonner sa magie. A peine en reste-t-il dans les monts sauvages...
Quant à Cataxak, il fuit vers les terres du grand nord, où le froid permanent permettra de conserver plus longtemps son corps en décomposition avant qu'il ne se soit refait une santé pour lui redonner force et vitalité. En même temps, il continue à ourdir des complots tout en se gorgeant des âmes du peuple local.

Le récit épique conté ici est passionnant, entraînant. Le point fort de Feldrik Rivat est sans conteste la qualité de ses descriptions. C'est un film en 3D qui se déroule devant nos yeux. Les scènes d'action où les batailles à l'épée tintent encore dans mes oreilles. Le périple en bateau affrontant bien des dangers, tempêtes, icebergs, tentaleux géants, est criant de vérité. À croire que Feldrik a été flibustier dans une vie antérieure ! Quant aux paysages, ils sont toujours aussi grandioses, [spoil[ même sans Almenarc'h...]], et oui, la Dup est un animal rancunier :))

Le système de magie développé ici par l'auteur est différent de l'opus précédent. Oh, on a encore toujours ces tours de "passe-passe" d'Erkan, qui module ce qu'il veut à partir de Shå puisé autour de lui... quitte à "démonter" une montagne s'il n'a que ça sous la main !  Mais il explore également la mémoire de l'eau, en donnant à Erkan le pouvoir de l'explorer. À partir d'une seule goutte extraite puis conservée dans une bille-mémoire, tel un somptueux bijou, il va remonter le passé d'un individu. Il va se fondre, partir en transe et quasiment devenir l'autre, assister à une portion de son passé. 

Pour comprendre Cataxak, il va devoir découvrir l'histoire d'Obédaï, son maître. Ce second tome sera un va et vient permanent entre le passé et le présent. On va d'ailleurs découvrir une période d'un passé dit fort lointain alors qu'on nage en pleine science-fiction, avec des armes qui sont des désintégrateurs par exemple ! On a l'impression que les monts enneigés de Saham deviennent l'Himalaya. Et c'est la fin du volume, et c'est le grand tournis dans ma tête vu le nombre de points d'interrogations qui s'emmêlent !!! Va-t-on passer d'un roman de fantasy épique à un roman de science-fiction ? Rhaaaa ! Alors que le tome 1 se suffisait à lui-même, sachez qu'il est préférable d'avoir le tome 3 pas loin lorsqu'on lit celui-ci !

Voilà, le seul bémol que j'émettrai et qui fera que ce n'est pas un coup de coeur, c'est le regret de ne pas avoir retrouvé ce côté polyphonique magistralement mené précédemment. Mais comme tout le reste est plaisant, la saga de Feldrik Rivat reste un bonheur de lecture qu'il ne faut pas louper ! Je rajoute que j'ai beaucoup apprécié de comprendre enfin le pourquoi des "kerns de l'oubli" :)). 
Et toujours une magnifique couverture signée Alexandre Dainche.

Un autre avis chez AcrO
mercredi 22 octobre 2014

Sortie de Revanche de Sang de Michel Robert





Balafrée

Revanche de sang - T2




Fleuve Editions
Collection Fantasy
Sortie le 09 octobre 2014
450 pages
19.90 euros




La guerre se poursuit entre les Clans sauvages et l’Empire, plus meurtrière que jamais. Tandis que Galbrayth de Tissemort, le Chevalier Pestilent, continue de chercher les mystérieux Sceaux pour le compte de son maître, le cardinal Fordryng, Valéna d’Aubépine et Rorqual tentent de comprendre pourquoi la Cabale s’acharne sur le peuple pacifique des A zuréens. De son côté, écartelée entre son devoir envers les Prêtresses de l’Ombre et son rôle au sein l’escouade des Bannis, Balafrée se sent de plus en plus attirée par Aidhan Flynn, l’archer elfe-soleil, qui ne cesse de croiser son chemin. Mais que doit-elle penser de cette attirance envers celui qui représente l’Ennemi ? De sa capacité à y résister, ou non, dépendra peut-être son destin… et celui du Monde Connu.

Quatrième tome de l'interview de Laurent Whale



Le tome 1 est  ICI, le tome 2   et le tome 3 PAS LOIN :)












Hello les tous ! (formule brevetée)







Nous voici donc amis pour la vie pendant un mois. Comme le veut la tradition, vous pouvez donc dès à présent me poser toutes les questions que vous désirez.



Oui, même celles que vous n’oseriez mentionner à votre psy. J’y répondrai bien entendu avec toute la mauvaise foi requise en pareille circonstance !



Blague à part (je sais, c’est moyen drôle !), le Chapternator et moi-même nous ferons un plaisir de dévoiler tous nos secrets, depuis le massacre de chapitres à la chaîne, en passant par l’art de la procrastination active et jusqu’à l’absorption de liquides stimulants pour les glande imaginatives.



Ma vie, mon œuvre et ma recette du cocktail d’escargots en tartare (c’est beurk, mais ça débarrasse des fâcheux).

Voilà, je crois que tout est dit, à vous les studios !



Astuce :

Les questions à éviter :

- Le montant de mes droits d’auteurs pharaoniques,

- La fin de mon prochain roman,

- Le téléphone de mon psy,

- Ma recette des bouchées au foie de hanneton (il y a des choses sacrées, tout de même)



Sinon, vous pouvez me tacler pour mon humour pourri, j’ai l’habitude.



Laurent.




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Xapur  

Salut Laurent
J'ai lu, apprécié et chroniqué Les Pilleurs d'Ames et j'aurais une question toute simple (ou pas !).
Si tu devais choisir entre la marine du 17e siècle dans les Caraïbes et celle du 30e (ou plus^^) dans l'espace, que préférerais-tu ?




Laurent:

Hello Xapur,
Question marrante !
Je crois que je choisirai celle du 30ème, histoire de constater où en est l'humanité. Egalement, parce que mes premières amours littéraires sont dans la SF. J'ai toujours été fasciné par le voyage spatial. Depuis les premières description de navire stellaires qui tenaient plus du sousmarin que de la navette Columbia, jusqu'aux bidules fun de Star Wars.
Mais je me rends compte qu'il s'agit d'un choix très optimiste, je ne pense pas qu'au 30e siècle, l'humanité soit encore là. En tout cas, pas dans son organisation actuelle. Il va nécessairement falloir que quelque chose se produise dans un avenir proche.
Ce sera violent, naturel ou non, mais cela remettra en cause l'humanité telle que nous la connaissons et nul besoin d'être un grand clerc pour atteindre cette conclusion. Ne serait-ce qu'en laissant pourrir la situation globale actuelle - et je ne parle pas seulement au niveau écologique.
Alors, la marine du 30e... ;-)

Phooka

Coucou Laurent,

Bon je trouve enfin un moment pour venir te poser des questions ! :)

J'aimerais savoir comment s'organise une journée "whalienne" entre ton boulot, ton écriture etc .. T'astreins tu à un planning serré et minuté?

Dans un autre ordre idée, es-tu du genre à te promener partout avec un carnet et un crayon pour noter des idées qui te viennent ou es-tu plutôt geek et connecté ?


Laurent:

Emma,


La journée "type" commence vers 6h du matin, avec un thé (Earl Grey russian) et quelques biscuits aux céréales, ou un oeuf dur. En parallèle, le pc s'allume et je m'asseaois au bureau. Je relis ce que j'ai fait la veille et corrige les scories (il y en a toujours), puis j'attaque.

J'écris jusqu'à l'heure ou je dois me préparer pour mon premier cours de la journée, puis je file.

Je reviens entre midi et deux et je complète un peu le texte.

L'après-midi, j'écris dès que je peux, au grè de mon planning et des élèves que j'ai. Le soir, je dine, ou je sors et je me mets au clavier après la fin du programme que j'ai choisi de regarder, ou toute la soirée.

Mais tout ceci est suceptible d'être chamboulé à tout moment, puisque je suis formateur freelance et que le plannig change continuellement.

Il m'arrive régulièrement de fermer l'ordi vers 2h du mat', ce qui rend parfois les matins difficiles ! ^^


Non, je ne suis ni geek ni connecté !

Le carnet et le cahier me suivent partout. Un petit carnet à spirale ou je note ce qui me vient pendant les cours (je sais, c'est vilain !) et un grand cahier, à spirale lui aussi. Ce dernier comporte une chemise intégrée, dans laquelle je peux mettre des documents. Ainsi, le fruit de mes recherches de documentation me suit partout. Je sais bien qu'une tablette high tech serait plus efficace, mais je m'en tape. Pas besoin de piles, de prises ni de réseau !

Ceux présents sur les salons ont peut-être remarqué l'un ou l'autre de mes outils. Mais j'ai tendance à vivre si pleinement les salons qu'il m'y est difficile d'écrire.

Néanmoins, je profite des trajets en TGV pour abattre un chapitre à l'aller et un au retour ;-)




Ha oui et j'oubliais (tant que j'y suis :)).

Comment réagis-tu aux critiques ? Es-tu du genre à guetter les chroniques sur le web ou ailleurs ?
Comment se passent les faces à faces avec tes lecteurs dans les salons.

Bon là, promis j'arrête :)



Laurent:

Hello Phooka,
Je ne réagis pas, aux critiques. Je me contente d'en remercier l'auteur. Car son avis est... le sien, justement ! Je pense que le secret de la sérénité est de ne pas commenter, que la critique soit bonne ou mauvaise.
Non, je ne guette pas les chroniques, mais on me les signale lorsque je ne les ai pas vues. Je ne suis pas abonné sur la blogosphère. Facebook est suffisament chronophage en l'état sans ajouter d'autres excuses de procrastination ;-)
Pour l'instant, j'ai eu bien plus de bonne critiques que de mauvaises, c'est une chance, mais je me dis que la tendance pourrait s'inverser un jour, alors autant ne pas commencer à répondre ;-)
Néanmoins, je suis toujours super content lorsqu'un lecteur (lectrice) est satisfait(e) et le fait savoir. J'y pioche un peu de courage pour mon manuscrit en cours !
D'une manière générale, je fonctionne mieux aux caresses qu'aux coups de bâton ! Mes éditeurs l'ont bien compris ;-)


Dans les salons, tout se passe très bien. En fait, il suffit de mettre un peu d'ambiance pour que tout le monde soit content. On n'est pas là pour se faire la gueule ;-)
J'adore le contact avec les lecteurs. Ils me disent ce qu'ils ont pensé du derier bouquin, s'ils ont envie d'une suite, ou leur ressenti sur tel ou tel aspect de l'histoire. C'est toujours constructif et cela permet souvent d'agrandir mon lectorat.
Longtemps j'ai fait de la musique dans des groupes. Lorsque j'ai arrêté, les amis me prédisaient que la scène me manquerait. En fait, les salons sont devenus ma scène ! j'y fait mon toc-toc-badaboum et le public semble y trouver son compte aussi ;-)



Artikel Unbekannt


Coucou Laurent,

Comme plein de questions intéressantes t'ont déjà été posées, et que d'autres t'attendent encore, je ne vais pas renchérir. Je voulais juste t'exprimer publiquement de la reconnaissance. Pour ça:

"Et moi pour faire original : quels sont les 10 livres qui vous ont marqués?

Laurent :

Violaine,

je crois m'être déjà prêté à ce jeu-là sur Facebook, mais je vais tenter de m'y plier à nouveau :

10) la collection Trash dans son ensemble, pour le fun et le style !"

De la reconnaissance, disais-je. Ouais, m'sieur. Parce que le fait de parler de TRASH Editions à chaque fois que tu en as l'occasion, sans qu'on t'ait jamais rien demandé, et en des termes aussi enthousiastes, ben ça nous touche. Vraiment. Qu'un écrivain de ton calibre nous apprécie au point de balancer des coups de projo à répétition sur ce qu'on fait, c'est important. Et très motivant. Alors sache qu'on va continuer à bosser et à faire de notre mieux pour soigner nos bouquins. Ne serait-ce que parce qu'on aurait horreur de te décevoir.

Encore merci, Laurent, avec les amitiés de toute l'équipe TRASH.



Laurent:


Ne me remerciez pas. Payez la tournée !^^
Je suis dans le Kriss Vila (Murderprod) et il est délicieusement décalé, drôle et trrifiant à la fois. Continuez, c'est juste génial !
Mon "calibre" vous remercie pour tous ces superbes moments de lecture. Vous redorez le blason de la littérature populaire. Je vous aime ! ^^

Phooka :



Quelle est la question qu'on ne te pose jamais et que tu aimerais avoir?

Inversement, quelle est celle qu'on te pose tout le temps et qui te sort par les yeux ?

:)

Laurent :


La question qu'on ne m'a encore jamais posée : pourquoi écrivez-vous ?



Celle qui est récurrente : Comment où trouvez-vous toujours de l'inspiration ? 



A la première, je répondrai que j'écris parce que l'envie est là. Parce que j'aime créer des histoires et que c'est une forme de catharsis, parfois (mais pas toujours, et ça fait joli de le dire !). C'est aussi une grande source de plaisir et de partage. J'aime voyager à travers mes personnages. Ecrire, c'est sculpter des futurs possibles. Des présents et des passés aussi. Sculpter des vies, inventer des mondes.

J'aime ça, tout simplement.

Ça rejoint une question posée ici, il y a quelque temps. Je vis à travers mes rêves. Ecrire en était un. Je crois, contrairement à certaines personnes, que les rêves sont faits pour être réalisés (j'ai déjà dû dire ça), ils ouvrent la voie à d'autres.
Tant que l'envie sera là, chaque nouveau livre en gestation sera un rêve de plus à réaliser.

Pour la seconde question, la réponse est plus simple. Ce qui est le plus dur, pour moi, n'est pas de trouver des idées, c'est de rester assis pendant 500 pages à taper sur le clavier. Heureusement, chaque étape d'un récit apporte son lot de plaisirs. Alors, comment fais-je pour régénérer mon inspiration?... je n'en sais fichtre rien !
Cela vient tout seul. Chaque chose que je vois, que j'entends, que je lis. Tout ce qui se déroule dans la rue, à la télé, à la radio, dans le couloir de mon immeuble, dans mes rencontres... Tout ça est une source innépuisable d'inspiration.
La mer, le ciel, des rires, du bruit, des informations, un hérisson plat sur une route... Tout !^^

Dup :

Et bien Laurent, je pense qu'ils vont pouvoir te la payer ta tournée ! Je viens de me faire une belle commande chez Trash :))

En revanche, impossible de trouver celui dont tu parles, sais-tu où je pourrai le trouver ailleurs que sur leur site ?

Laurent :


Je crois que la meilleure combine est encore de leur poser directement la question ;-) Tous ceux que j'ai, je les ai acheté sur des salons où nous étions ensemble. Je ne suis pas partenaire de Trash, juste un simple fan !

Dup :

Sais-tu alors s'ils seront présents aux Imaginales ?

Laurent :

Aucune idée ! Mais les imaginales, c'est vachement loin, il y a plein de salons d'ici-là. Lyon, Paris, Sèvres...

Ramettes :

Laurent avez-vous choisi d'écrire pour avoir des excuses pour découvrir la France ? Bretagne le week-end dernier, Lyon ce week-end ... Bon salons et festivals !

Laurent :


C'est vrai que l'on pourrait penser ça ! J'étais au Mans le 4 et 5, à Ploermel le week end suivant, à Lyon ce week end et au salon de Paris le prochain week end... Et ce n'est pas tout, il y en a encore une dizaine d'autres tout le long de l'année. Sans compter les dédicaces en librairies, ou à la Fnac. Oui, on voyage beaucoup dans ce métier, si on accepte de faire sa promo et de rencontrer ses lecteurs. Personnellement, j'adore ça. 

Mariejuliet :
Tristesse : mais pas aux Utopiales :-(

Laurent :

Non Mariejuillet, pas cette année. Mais peut-être l'an prochain. On ne peut pas tout faire et il y a souvent plusieurs salons en même temps. Je n'ai pas été invité à Nantes, cette fois. Il est vrai qu'en dehors de mon thriller inédit sorti en juin, je n'avais qu'une réédition poche des Pilleurs d'âmes (SF) chez Hélios ;-)

Sia :



Bonsoir Laurent,
je découvre plein de questions et réponses passionnantes après cette absence ! Si je ne m'abuse, vous avez écrit de la SF et du thriller... Y a-t-il un autre genre qui vous tenterait ? En imaginaire, ou en littérature blanche ?

Laurent :


Très belle question Sia,
je n'y ai pas vraiment réfléchi. je sais en revanche ce que je ne voudrais pas écrire : de la Bit Lit. Ou des trucs romantiques, ou même de la littérature jeunesse. En fait, j'aime écrire ce que j'aime lire.Alors pourquoi pas de la blanche, en effet. J'ai adoré Luis Sepulveda et Arturo Perez Reverte ainsi qu'Eric Emmanuel Schmitt, entre autres. Du gore aussi, pour rire, comme je me régale de la collection Trash (je l'ai déjà dit par ailleurs, me semble-t-il ! ^^).
Pourquoi pas des aventures historiques, ou des biographies romancées? je ne m'interdis rien, à priori.
La SF était mon premier amour, le thriller et le polar mon deuxième et troisième, et j'adore les aventures historiques, le western... L'avenir le dira.

Ramettes :

Bon avant que le mois s'achève un petite question :
Vous a-t-on déjà acheter les droits pour un film, animation ou BD ? 
Si un jour ça arrivait aimeriez-vous participer au scénario ou à BO ?
Je demande cela car je viens de lire un livre ou il y a un jeune Antillais, un blondinet et un monsieur bien habillé qui fume le cigare... le jeune musicien antillais n'a plus de petites tresses il est devenu un "binoclard rondouillard"... Whats !???


Je me demande ce que cela peut faire à un auteur de voir de tels changements!!!


Laurent :


Non, personne ne m'a encore fait de telles propositions. Je serais enchanté si cela se produisait. En compagnie de l'ami Laurent Genefort, j'ai collaboré à l'élaboration du scénario d'un jeu vidéo, projet pour l'instant en stand-by pour des raisons de financement. Nous avions notamment écrit le script de la bande annonce qui a été réalisée par l'atelier graphique. Elle est visible sur You tube, je pense, le jeu s'appelle Hyllum. C'est très étrange de voir se transformer son écrit en visuel animé.
Ce n'est pas une généralité de changer, je pense. Je ne crois pas que je changerai à ce point. Mais sait-on jamais !

Doris :

Bonsoir Laurent !

Je viens de voir que vous serez au Salon Fantastique ce weekend ! Comptez sur moi pour venir vous embêter :p



Alors... cuberdons ou chocolats ? 



Laurent :


Hello Doris !
Et bien voici une bonne nouvelle ;-)
Je serais assez tenté par les cuberdons, mais le chocolat fera aussi l'affaire !

Miam ;-)


C.Hell :
 
Hallo ? C.Hell toujours en appel anonyme, sorry. Je me suis rendu compte tout à coup que je ne savais pas du tout quelle apparence avaient tes héros, tout au moins dans les deux romans que j'ai lus, Les étoiles.. et Les pilleurs d'âmes. Ce qui ne m'avait pas gênée du tout pendant la lecture mais je suis curieuse de savoir s'il y a une raison. On sait ce qu'ils pensent, pourquoi ils agissent, ce qu'ils voient et ressentent, les choses et les gens, on voit aussi ce qu'ils peuvent voir "in life" sur eux-même : plaies et bosses, mais ils ne passent jamais devant un miroir. Alors pourquoi ? Identification de l'auteur, du lecteur, procédé d'écriture ou autre chose ?

Laurent :

Un peu de tout ça. Si la description n'apporte rien à l'histoire, alors elle est inutile. Les seules indications physiques ne me servent qu'à donner des pistes sur leur état d'esprit du moment (hausser les épaules, sourire en coin etc...). Mais s'il est utile que l'on ait une relation visuelle, je donne des précisions (la punkette de Goodbye Billy, par exemple) Mais cela ne sert qu'à apporter une ambiance. Le simple fait de la décrire comme "punkette" génère une image mentale chez la plupart des gens. Après tout, ce qui est important c'est ce qui se déroule dans leur crâne, dans leur coeur et leurs tripes, s'ils sont blonds, ou grand, ou bronzé, je le dis dans les dialogues ( "Hello ! dit le grand blond... etc).
Je m'attarde plus sur les aspects relationnels entre les personnages, et là encore, il y a parfois des indications physiques, mais elles servent aussi à éviter les répétitions.
Effectivement, rester dans le vague quant aux descriptions physiques permet au lecteur de s'identifier plus facilement.
Donc oui, on peut dire que cela relève du procédé d'écriture.

Snow :

Bonjour!

Avant que le mois de se finisse et comme j'ai lu Pilleurs d'Âmes (pourquoi j'ai fait trainer ce livre 2ans -_- ), je viens poser ma petite question.

Le chapeau, le revolver/pistolet (désolée, je ne suis pas au point sur ce vocabulaire)... qu'on croise sur les salons c'est pour rentrer dans la peau des personnages ou c'est un bout de vous/toi ?


Laurent :


Bonjour Snow,
Pour chaque livre que j'écris, je trouve un objet en rapport à l'histoire. Une sorte de doudou que je puisse manipuler quand je déambule sans but chez moi, le nez en l'air. Le pistolet, que l'on a vu un temps sur les salons, était le doudou pour l'écriture des Pilleurs d'âmes, justement !
Le chapeau, quant à lui, est le résultat de l'écriture de mon deuxième roman (Les pierres du rêves), donc antérieur, qui va peut-être se voir réédité bientôt. L'histoire gravitait autour d'un gars qui se prend pour la réincarnation d'Humphey Bogart. Et puis, à la longue, je me suis fait au galure et j'ai un peu l'impression d'être tout nu sans lui. Malheureusement, en revenant du salon de St Malo l'année dernière, je l'ai oublié dans le train... Donc son remplaçant n'est pas l'original.


Nahe 

Bonjour ! Avant que le mois ne finisse, comme Ramettes et Snow, je reviens avec une dernière question : évoquée dans Goodbye Billy pour titiller la curiosité de Dick, la mort de Kennedy fera-t-elle l'objet d'une autre aventure des Rats de Poussière ? 



Laurent:



Bonjour Nahe,

A priori, rien n'est impossible. Malgré tout, cet évènement tragique a déja tellement fait l'objet d'exploitation, tant cinématographique que littéraire, que je m'interroge sur l'opportunité d'en rajouter !
En vérité, j'avais pensé à lui donner une plus grande place dans Goodbye Billy, mais je n'ai pas trouvé d'angle d'attaque adéquat et, à la réflexion, cela aurait détourné l'attention du vrai sujet du livre.
Il n'est jamais bon de trop se détourner de la trame originelle, sous peine de "perdre" le lecteur dans d'inutiles circonvolutions scénaristiques.
En ce qui concerne JFK, voici les deux questions qui subsistent à ce jour : est-il vraiment mort, et cette balle était-elle vraiment magique ?! ^^
Seuls les extraterrestres possèdent les réponses ;-)
Et encore...

mardi 21 octobre 2014

CORSETS ET COMPLOTS de Gail Carriger





Editions ORBIT
16.90 euros
355 pages





A-t-on vraiment besoin de quatre digitales pour décorer une table pour six personnes ? Ou bien est-ce six digitales pour tuer quatre invités ? La première année d'école de Sophronia a certainement été enthousiasmante. D'abord, son pensionnat pour jeunes dames de qualité l'entraîne à devenir espionne (Maman sera si surprise !). Ensuite, elle est mêlée à une intrigue à propos d?un appareil volé et on lui jette une tourte au fromage dessus. Aujourd'hui, Sophronia connaît chaque recoin de l'école, laisse traîner son oreille dans les quartiers des enseignants et monte clandestinement à la chaufferie du dirigeable où elle apprend qu'un simple voyage scolaire à Londres peut cacher davantage que ce qu'elle croit ? Vampires, loups-garous et humains sont tous après le prototype récupéré par Sophronia dans Étiquette & Espionnage, qui a le potentiel d'améliorer le transport aérien surnaturel. Sophronia doit découvrir qui est derrière un dangereux complot pour contrôler le prototype et survivre à la saison de Londres munie d'un carnet de bal complet.





L'avis de Phooka:


Rhaaaaaaaa je sens que je vais détester cette chronique. Pour la première fois depuis que je lis du Carriger, je vais être amenée à en dire du mal. Et c'est duuuuur !

Parce que oui, je me dois d'être honnête (comme nous le sommes toujours dans nos chroniques) et je me suis copieusement ennuyée avec ce deuxième opus de la série du Pensionnat de Mlle Géraldine. 

Voilà c'est dit!

Le premier tome, Etiquette & Espionnage,avait su me ravir et me surprendre. Bien sûr ce n'était pas le coup de cœur de la série du protectorat de l'Ombrelle *, mais cette lecture avait été très agréable, pleine d'humour et de surprises. Bref, je m'étais régalée.

J'entamai donc ce second volume avec enthousiasme. Enthousiasme qui s'est retrouvé douché par l'extrême lenteur de ma lecture. Evidemment on retrouve tous les ingrédients du précédent tome, mais il n'y a plus le charme de la découverte, or la première moitié du livre est totalement redondante avec le récit préalable dans Etiquette & Espionnage.  Une redite qui n'apporte rien de plus que de l'ennui.
Oui on retrouve Sophronia, toujours aussi indisciplinée. Oui on retrouve toutes ces demoiselles, apprenties espionnes aux talents plus ou moins développés, mais à la langue acérée, mais cela ne suffit plus. Et même si les protagonistes de ce récit sont toujours aussi atypiques, la surprise n'est plus là et le château de cartes s'écroule.

J'ai dû me forcer pour en arriver à la fin qui heureusement d'ailleurs relève un peu le récit. Le dernier quart du livre devient enfin intéressant, on y retrouve de l'aventure et du suspense, de l'humour aussi (Niall en "cheval de transport" vaut son pesant de cacahuètes). Ce dernier quart sauve vraiment le roman du naufrage. A se demander pourquoi l'auteur n'a pas plus travaillé le début qui donne ainsi une mauvaise impression de "remplissage/délayage".

Bref, je ne préfère pas m'attarder sur ce roman. Très grosse déception pour moi, sans doute aussi parce que je faisais une confiance aveugle à cette auteur talentueuse. J'espère bien cependant lire la suite, en croisant les doigts pour que la surprise soit cette fois-ci meilleure.





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Pour en savoir plus sur le protectorat de l'ombrelle: