lundi 29 avril 2024

REMINDERS OF HIM de Colleen Hoover

 


Hugo Roman
425 pages
18,50 euros






L'avis express de Dup sur Reminders of him de Colleen Hoover

Une romance efficace et déchirante.
Prévoir quelques mouchoirs !


L'AVIS DE DUP



Cela faisait des années que je n'avais pas lu un roman de Colleen Hoover. Elle faisait alors partie de mes lectures estivales, une "petite" romance contemporaine en scred, car pas envie de chroniquer en vacances, la chaleur, toussa toussa. 😁

Le "petite" est entre guillemets, car à chaque fois, c'est un bon gros roman qui a su me remuer. Et Reminders of him ne fait pas exception ! Pourtant, lorsque je me suis retrouvée devant le rayon livres de mon supermarché local pour le screugneugneu* de challenge de dame Phooka, il y avait bien dilemme : polars, thrillers...plus trop envie. Fantasy... néant absolu. Restait que la romance et le plouf plouf s'est fait entre un petit de 200 pages, inconnu mais vite lu et ce Hoover, connu mais bien épais.

* : Je râle, mais c'est pour le principe nanmého, on m'a inscrite d'office !!! Sinon, je trouve le principe de ce challenge vraiment fun 😅

Bon, revenons à nos moutons !

Keena vient de passer cinq ans en prison après un accident de la route qui a coûté la vie à son petit ami Scott. Elle était enceinte alors et ne le savait pas encore. Lorsqu'elle a accouché, elle n'a même pas pu voir sa fille car prématurée. Les parents de Scott ont fait les démarches pour recueillir et élever Diem.

Keena va revenir dans la petite ville où sa vie s'est écroulée, mais où vit désormais sa petite fille qu'elle crève d'envie de découvrir, d'aimer. Ce qui, bien sûr ne sera pas du goût des grands-parents de Diem...

Par un concours de circonstances, la première personne avec qui elle va échanger sera Ledger, le meilleur ami de Scott qu'elle n'avait pas rencontré avant car il jouait alors en professionnel au football américain à Denver. Et Ledger est très proche et très investi dans la vie de sa petite fille de quatre ans...

Entre le sentiment de culpabilité de Keena, son envie irrépressible de voir sa fille, le deuil que chacun des protagonistes éprouvent, la haine des parents de Scott et l'attirance indéniable qui surgit entre Keena et Ledger, Colleen Hoover vous prend tout ça, mélange un peu, beaucoup, et cela donne un roman qui prend aux tripes. 

Le coeur du lecteur est embarqué dans de véritables montagnes russes dans lesquelles il ne peut s'arrêter, tout juste ralentir pour choper un mouchoir ou deux, mais toujours foncer en espérant une happy end finale. Bref, une romance efficace, sur fond de drame, une spécialité de Colleen Hoover somme toute. En tous cas, de ceux que j'ai lu jusque là ! Mais je suis loin d'avoir tout lu car elle est prolixe la dame : sa biblio sur Livraddict.


Petit PS bien après avoir écrit cette chronique : j'ai été mauvaise langue vis-à-vis de moi-même car je les ai chroniqués ces romans !!!
dimanche 28 avril 2024

Semaine 17/2024 sur Bookenstock [bilan]

 

Exactement le même scénario que la semaine dernière... alors on ne change pas le modus operandi !





  • Dup vous a parlé d'un polar-fantasy-aztéquien 😂 et du dernier tome de ses charoums* 😂

Serviteur des enfers de Aliette de Bodard


Le coeur de Peter V. Brett



  • Phooka continue dans la romance, alternant entre lecture et écoute

The american roommate experimente de Elena Armas


Play with me, boss de Clara Nové




Chez Dup:


SP numérique



Chez Phooka:

Houlaaaa, la boîte aux lettres était bien remplie cette semaine !!










À dimanche prochain


La bise


Bookenstock
vendredi 26 avril 2024

PLAY WITH ME, BOSS de Clara Nové

 


Éditions BMR
Parution 14-03-2024
5.99 euros en numérique



Les informations sur le site des éditions BMR





☇ L'avis éclair de Phooka sur Play with me, Boss ☇



Une chouette romance enlevée et légère.
Une fin un peu abrupte.
On aurait aimé passer un peu plus de temps avec les personnages.


L'AVIS DE PHOOKA:




    Carmindy Suarez est une jeune femme comme les autres vivant à San Diego. Bon le "comme les autres" n'est peut-être pas le bon terme. C'est une gameuse et elle passe la plupart de son temps libre dans son sous-sol, en ligne avec ses trois copines avec qui elle fait équipe. Une sacrée bonne équipe même, qui prouve que les "gamers" peuvent aussi être des "gameuses". Les jeux vidéos c'est sa vie, son refuge et elle s'y sent bien, sans doute mieux qu'en la présence de "vraies personnes". Cependant il faut bien mettre du beurre dans les épinards et surtout contribuer à la vie de la maisonnée. La maisonnée en question étant constituée de sa mère, femme de ménage et d'elle-même. Elle doit trouver un travail et sans expérience ce n'est pas facile. Mais voilà qu'une opportunité se présente dans l'entreprise où travaille sa mère. Elle sera l'assistante de Stetson May, le fils du boss et futur big boss. 

    L'entreprise en question rassemble toutes les caricatures du monde des affaires dans une romance. Les femmes sont tirées à quatre épingles, tailleurs et maquillage et le fameux Stetson est un bourreau du travail, intransigeant, un vrai connard quoi ! Ha oui et il est beau comme un dieu ... évidemment. Quand Carmindy se pointe avec son look jean déchiré, Tshirt trop grand, bariolé et vieille converses trouées, le choc va être rude. Mais ni l'un ni l'autre n'a l'intention de céder ...

    C'est un scénario extrêmement classique mais efficace. Le principal intérêt ici réside dans le fait que Carmindy est vraiment une héroïne originale. Son attitude et son apparence ne matche pas avec le reste du monde dans lequel elle évolue. Et si le choc est rude lors de sa rencontre avec Stetson c'est pourtant lui qui va en payer le prix. 

    La lecture du roman est légère et fun. La confrontation des deux univers et des deux héros est savoureuse. Les pages défilent et c'est un vrai plaisir de lecture. J'aurais adoré le découvrir en audio je pense. Si je n'en fais pas un coup de coeur c'est pour deux raisons. La première c'est que j'ai trouvé la fin un peu trop abrupte. Une fois tous les conflits/problèmes réglés , il y a un long épilogue mais il ne m'a pas suffit. J'avais besoin d'un peu plus pour boucler complètement l'histoire. La seconde raison est quelque chose qui m'a fait bondir et m'a fait sortir de ma lecture. Un truc peut-être idiot pour beaucoup mais qui a bien failli me faire arrêter: la rencontre entre Stetson et Carmindy à la Marina. Il y a plusieurs lignes de dialogues dans lesquelles le boss se met à tutoyer Carmindy et celle-ci se demande pourquoi il la tutoie. Mais non !!!! Ils parlent en anglais. Ce n'est juste pas possible. Il peut y avoir éventuellement un passage à l'utilisation des prénoms mais pas une histoire de tutoiement et comme l'autrice insiste dessus ça m'a complètement sortie du récit. Du coup je suis allée regarder qui était Clara Nové, qui se révèle être française ...Ceci explique cela. Mais bon, si on situe l'action de son roman dans un pays anglophone alors appliquons les règles ;) Ce n'est pas la première fois que je vois ça, ça m'horripile à chaque fois, mais dans ce roman encore plus que d'habitude. Le genre d'erreur que les bétalecteurs et/ou éditeurs auraient dû pointer ... 

Juste pour donner un exemple (il y  en a plusieurs autres dans le texte ...) et peut-être éviter à d'autres à faire cette erreur:

— Simon et toi vous tutoyez. Et ça me perturbe. Je pense qu’il est temps que nous nous y mettions, nous aussi, d’autant que nous travaillons ensemble
...
— Tu vouvoies Marnie.
— J’ai connu Marnie quand j’étais gosse. Je l’ai vouvoyée comme on l’exige d’un enfant vis-à-vis d’un adulte. Et c’est resté, par respect, d’autant qu’elle est bien plus âgée que moi.
...
— Tu m’as vouvoyée toute la journée, lui fais-je remarquer.


Autant il est normal de passer dans le texte de "vous" à "tu" pour montrer un rapprochement entre les personnages, autant il ne peut pas y avoir de discussion sur le vouvoiement et le tutoiement ;)

Attention, ce n'est en rien rédhibitoire et j'ai bien l'intention de découvrir les autres romans de Clara Nové dont j'ai beaucoup aimé le style !


    Play with me boss est une très sympathique romance qui permet de passer un bon moment et qui se lit avec plaisir. Si le genre vous plait, n'hésitez pas. 
jeudi 25 avril 2024

LE CYCLE DES DÉMONS Tome 5 de Peter V. Brett [audio]

 

5 #  LE CŒUR 


Le Cœur
Le Cycle des démons 5

Lu par : Nicolas Justamon
Durée : 34 h et 31 min




L'avis express de Dup sur Le cœur de Peter V. Brett

Une conclusion épique et... ouverte, d'une grande saga qui vaut franchement le détour.

L'AVIS DE DUP


Comme d'hab, le mot suivi d'une * et les noms propres sont écrits phonétiquement...

Ultime tome du cycle des démons, hiraaaa, j'y suis arrivée. Comme je le disais précédemment, je n'y serai jamais parvenue si je l'avais lu. Mais en audio c'était juste parfait, Nicolas Justamon est parfaitement adapté à ce genre de récit plein de guerriers belliqueux avec sa voix grave et posée. De plus, lorsqu'il aborde les dialogues avec des femmes, pas de voix contrefaites, de tentatives de montée dans les aiguës. À l'inverse il sait jouer des différents tons dans les graves. Parfait je vous dis ! 

Bon, alors, il raconte quoi ce coeur, dernier tome de la série ? Et bien nous y sommes, la charak ka* (avec sans doute des h je ne sais où) a débuté. L'ultime guerre entre les humains et les démons, annoncée par les dés des prêtresses, celle où les forces de Nie vont tout donner durant les trois nuits sans lune à venir.

Pendant ce temps, Ahmann Jardir et Arlen accompagnés de Rena, Shanva et Shandjat s'enfoncent dans Le coeur de la Terre, pour se rapprocher de la ruche des démons où la reine des halagayes* est en train de pondre. Ils ont toujours leur otage, un prince halagaye* qui leur en fait voir de toutes les couleurs.

À la surface, les villes libres s'organisent pour lutter contre les attaques coordonnées des démons, qui cette fois ci sont tous dirigés par des psychés, des princes démons. Les humains ont donc à faire à des armées intelligentes et non obtuses comme avant.

Le récit s'emballe, on passe de la cité de Milne* à celle d'Angier, mais on s'attarde plus sur le Creux devenu une cité bien plus grande que toutes les autres grâce à l'afflux des réfugiés mais surtout parce qu'elle a su y faire face et s'organiser.

Une fin poignante, mais aussi apaisante, voire touchante avec ce rassemblement de tous les mômes de nos personnages principaux et secondaires, conçus et nés pendant la durée de cette épopée. Peter V. Brett annonce clairement sa suite, une autre saga avec la génération suivante. Et j'espère bien en être, parce que bon sang, il y a encore des points d'interrogations les concernant non ? 

Qui dit récit qui s'emballe, dit écoute frénétique et passionnée, dit coup de coeur bien évidemment. Et ce coup de coeur s'applique à la série en général, que je conseille bien évidemment en audio. Il ne me reste plus qu'à attendre qu'Hardigan, ou audible ou une autre maison d'éditions d'audio se penche sur la saga suivante : Le cycle du crépuscule.


Peter V. Brett sur Bookenstock

mercredi 24 avril 2024

LES SORTIES FOLIO SF d'avril 2024 [sorties]



Avril 2024



FOLIO SF



Laurent Genefort
 Les temps ultramodernes






FOLIO FANTASY




Aurélie Luong
 Quand vient la horde